CHAMPIONNES DU MONDE 

DOCUMENTAIRE DE VALENTIN FERAUD    50min

PITCH

Eva, Carla, Sylvie, qu’elles aient 13 ou 55 ans, ces femmes partagent une passion : le football. Inscrites à Coudoux, elles y retrouvent leur seconde famille. "Championnes du monde" nous plonge dans ce club qui fait la part belle au foot féminin.

A l'A.S Coudoux Football Club, tout le monde joue au foot, quel que soit l'âge ou le sexe !  Ici, les équipes de filles côtoient celles des garçons et certaines rêvent d'une carrière professionnelle.

Les moins de 14 ans, la tête dans les étoiles

Si elles font leurs armes face aux garçons pendant les entraînements, le week-end les moins de 14 ans défendent les couleurs du club dans des tournois féminins. Toujours soutenues par leur staff, et leurs parents, qui ne manquent pas une miette de leurs exploits dominicaux, elles se dépassent sur le terrain avec l’espoir, pour certaines, de prendre un jour la place de leurs idoles.

Encouragements, félicitations et recadrage, le coach les accompagne dans la pratique en leur consacrant une dizaine d’heures par semaine. Au fil des matches et des compétitions, un véritable esprit d’équipe s’est formé, et c’est dorénavant une seconde famille qu’elles retrouvent lorsqu’elles viennent s’entraîner. 

C’est d’ailleurs cette dimension familiale qui est au cœur du documentaire « Championnes du monde ». Ces jeunes filles, dont certaines ont échappé de peu au traditionnel cours de danse, ont généralement un père ou un frère footeux. Elles vivent football, elles parlent football, elles rêvent football. Leur passion a pris une telle place dans leur quotidien, qu'elles ont fini par convertir leurs mamans.

Quand les mamans s’y mettent

Alors qu'elles se contentaient de les déposer à l’entraînement, certaines mamans de footballeuses en herbe ont finalement franchi la ligne blanche. Elles enfilent le maillot pour se frotter à d’autres équipes, souvent bien plus jeunes. Elles qui ne savaient pas mettre une paire de crampons, ont vite pris goût à ce nouveau passe-temps.

Leur ambition est tout autre : pas de carrière professionnelle dans le viseur, mais la simple volonté de passer du bon temps, de « se régaler » avec ce qui est aussi devenu leur « deuxième famille ». 

Ces cinquantenaires ont très vite développé un sentiment d’appartenance au club et à l’équipe. Avant-match, week-end de tournoi, sorties en ville, sur les terrains ou en dehors, elles partagent des moments inoubliables.

Elles qui se sont auto-surnommées les « Panthères » jouent avec un mot d’ordre : le plaisir, mais l’esprit de compétition n’est jamais bien loin.

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